Web 2.0 – Introduction
On me demande, dans le cadre de mes études d’informatique, de réaliser une étude sur le Web 2.0. A la vue des autres sujets proposés, je me dis que je ne m’en tire pas si mal. J’aurais été ravi de faire une étude sur ce qui a tué les dinosaures, mais apparemment ça ne fait pas assez « Stratégie Internet ». Malgré tout, je vais donc me servir de ce blog pour écrire une petite série d’articles qui seront ensuite synthétisés dans mon rapport. Je préfère prévenir tout de suite mes aimables lecteurs, ce que je dis n’engage que moi, c’est mon avis personnel et vous êtes libres de partager le votre en commentaire 🙂
Alors le web 2.0, qu’est-ce que c’est ? J’ai envie de répondre, une grosse arnaque. Finalement, personne n’est d’accord, et certains iront même jusqu’à dire qu’il n’y a pas de web 2.0.
La première à avoir apparemment parlé de « Web 2.0 » est Darcy DiNucci, dans un article publié en 1999 : Fragmented Future :
The Web we know now, which loads into a browser window in essentially static screenfulls, is only an embryo of the Web to come. The first glimmerings of Web 2.0 are beginning to appear, and we are just starting to see how that embryo might develop. The Web will be understood not as screenfulls of text and graphics but as a transport mechanism, the ether through which interactivity happens. It will […] appear on your computer screen, […] on your TV set […] your car dashboard […] your cell phone […] hand-held game machines […] maybe even your microwave oven.
Cette vision anticipatrice s’avère assez proche de la réalité, et se veut un avertissement aux graphistes et autres ergonomes : le nombre d’interfaces différentes ne va cesser de s’accroitre, et il faudra donc que votre travail s’adapte à chacune d’entre elles.
Le terme réapparaît en 2003, quand Dale Dougherty, co-fondateur avec Tim O’Reilly de la société O’Reilly Media, cherche à exprimer la profonde mutation qui s’opère alors sur le World Wide Web. En effet, on commence à voir à cette époque le web comme une plate-forme et on ne développe plus de logiciels de bureau mais des applications en ligne.
Un autre aspect important de cette mutation est l’utilisation des données produites par l’utilisateur (User Generated Content), le meilleur exemple étant le Page Rank de Google : analyser le nombre et la qualité des liens entrants et sortants d’une page web afin de lui attribuer une note sur 10, pour fournir à l’utilisateur final des résultats de recherche basés sur la réputation des sites. Ce type d’algorithme étant constamment amélioré, on obtient un autre point important dans la vision du web 2.0 de Dougherty : la « version beta perpetuelle », en opposition aux rares mises à jour des logiciels traditionnels.
Un autre parfait exemple du web 2.0 est Wikipedia : alors que les encyclopédies traditionnelles embauchent des experts pour rédiger leurs articles, Wikipedia fait confiance aux internautes, se basant sur un des principes de l’Open Source : « given enough eyeballs, all bugs are shallow ». Un article erroné sera en effet vite détecté et corrigé par les internautes.
Suite à l’intervention de Dougherty, l’expression fut largement relayée par O’Reilly Media, notamment avec la création d’une conférence annuelle « Web 2.0 » à partir 2004. Très vite adoptée par la communauté, l’expression sera même déclarée « millionième mot anglais » et intégrée au Lexicon.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui :p
2 Comments pour Web 2.0 – Introduction
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